Témoignage

Robin Donnat et Tiphaine Chambreuil étudiants en horticulture et paysage

Notre commanditaire a toujours été très satisfait de notre travail.

Logo du projet

Autrefois, le quartier de la roseraie à Angers abritait un jardin où l'on pouvait admirer plus de 400 variétés de rosier. Les fleurs de cette roseraie étaient produites par le Fleuriste municipal. Au fil des ans, la production n'étant pas suffisante pour l'ensemble de la ville, les rosiers ont été arrachés et l'espace laissé un peu dans l'oubli. Il y a quelques années un groupe d'habitants a monté l'association  "Amis du Jardin de la Roseraie" pour redonner à ce parc son identité première et réimplanter des rosiers. Suite aux premiers ré-aménagements, les étudiants ont été contactés pour concevoir des supports d'information et de communication à destinatation des usagers du parc et être force de proposition pour assurer l'animation du jardin tout au long de l'année.

Quel est l’intérêt de l’IDP selon vous ?

L'IDP est l'occasion de travailler sur un projet concret en groupe. Il permet un apprentissage du travail en autonomie avec un suivi par des professeurs tuteurs qui nous guident pour être sûr de suivre la bonne voie par rapport à la demande du commanditaire. C'est pour nous aussi l'occasion d'appliquer les enseignements de notre formation dans un monde plus professionnel et de donner une visibilité et une crédibilité sur notre formation auprès d'acteurs extérieurs.

Qu’est-ce que cela vous apporte personnellement en tant qu’étudiant ?

L'IDP permet de voir un accomplissement concret de notre travail. Ainsi nous pouvons acquérir de l'expérience et surtout avoir une première approche avec des personnes extérieures au milieu étudiant.

Quels sont les avantages et les inconvénients de ce travail en groupe ?

Le travail en groupe a été dans notre cas une expérience essentielle pour le projet. En effet, notre groupe était composé d'étudiants en horticulture, d'étudiants en paysage et d'une étudiante en agronomie du cursus erasmus venant du Chili. Nous avions de plus suivi des formations et donc des compétences variées avant de rentrer en M1 dans l'école (BTS, classes préparatoires, licence à l'école...), ce qui a permis de réaliser des travaux les plus complets possibles. Cette diversité de profils a aussi permis de nous entraider pour apprendre notamment l'utilisation de certains logiciels ou encore pour adopter des regards critiques sur ce que peuvent produire les autres.

Comment vous êtes-vous approprié le sujet ?

Pour nous approprier le sujet, nous avons fait la première réunion avec le commanditaire directement sur le jardin afin de mieux comprendre ses attentes et le contexte. Nous avons aussi contacté le plus d'acteurs possible (Alain Augelle, parent du donateur des arbres du verger conservatoire, Daniel Messager, ancien jardinier de la roseraie...) pour qu'ils nous expliquent l'histoire du jardin et que nous comprenions mieux l'identité du jardin et du quartier. Nous avons aussi réalisé des recherches bibliographiques afin d'être le plus précis possible dans nos productions.

Comment s'est passée la relation avec les professionnels ?

Notre commanditaire a toujours été très satisfait de notre travail. Le réel suivi professionnel de notre projet a plutôt été effectué par les services de la ville qui seront en charge de la réalisation finale. Au début de notre projet, les personnes que nous avons côtoyées ont émis quelques réserves concernant notre travail ne sachant pas si nous allions réussir à concevoir un projet réalisable et finalement lors de notre restitution toutes les parties étaient enthousiastes et ont reconnu le sérieux du travail bien que réalisé par des étudiants.